La semaine dernière j’ai ciblé mon live sur la fantastique demande des moyens de perdre du ventre. Cette demande émane de la grande majorité des hommes en surpoids et des femmes de plus de 45 ans.
Cette semaine, il s’agit des cuisses, une localisation qui écarte les hommes et concerne presque toutes les femmes, légitimement ou pas.
De quoi parle-t-on ?
D’une répartition féminine des graisses dite gynoïde du mot grec Gyne = femme. Cette morphologie constitue ce qu’on appelle un caractère sexuel secondaire car il n’est pas présent à la naissance mais apparaît après la puberté sous la poussée hormonale.
Dans cette optique on peut considérer que les cuisses sont l’équivalent des seins de la partie inférieure du corps.
Je dis cela car des cuisses enrobées sont aussi nécessaires à la femme et à sexualité qu’une poitrine arrondie.
Il en va de même des autres caractères sexuels secondaires. La voix dont le timbre reflète le sexe, la pilosité diffuse chez l’homme et localisée au pubis et aux aisselles chez la femme.
La graisse et sa répartition joue un rôle très important dans ce domaine car le programme génétique se sert de la graisse pour moduler le corps « en guitare » de femme.
Les hanches, les cuisses, les genoux et le visage possèdent un socle d’os, de tendons et de muscles qui émet des messages de force, de virilité et d’agression.
La graisse féminine, en les recouvrant, permet de dissimuler cette force en leur conférant douceur et vulnérabilité.
L’Homme est un animal social qui, comme tous les mammifères, a besoin de cette polarité des émetteurs sexuels pour perpétuer l’espèce.
Plus ces différences s’opposent, plus l’attraction est forte.
Le social dans l’homme évolue avec les époques, les cultures. Il y a des époques de grande rondeur et d’autres de grande minceur.
De nos jours, les sociétés occidentales émettent un discours double et discordant. D’un côté, elles demandent aux femmes d’être minces (le culte de la minceur), de l’autre elles les somment de consommer plus et créent pour elles des aliments et des produits de haute tentation, grossissants et addictifs.
Alors que peut-on faire pour perdre des cuisses?
Ici et aujourd’hui je ne m’adresse qu’aux femmes qui ont vraiment des cuisses excessives qui rompent l’harmonie féminin de leur corps.
Les médias en recherche d’audience ont inventé le mot cellulite dont le suffixe « ite » est employé en médecine pour qualifier une maladie (une otite, une arthrite, une hépatite). Ainsi que le terme discriminatoire de culotte de cheval.
La cellulite des cuisses, quelle que soit son importance et son volume n’est jamais une maladie, elle peut être excessive et mal vécue et c’est seulement dans ces cas qu’il faut essayer de la réduire.
Et si, comme chacun sait, la cellulite des cuisse est si difficile à réduire, c’est que le corps résiste à la disparition de ces graisses localisées pour préserver le rôle majeur qu’elles jouent dans la différenciation sexuelle et l’attirance naturelle et instinctive sur l’homme.
Quelles sont les causes d’une cellulite importante des cuisses ?
La première et la plus puissante de toutes les causes est l’hérédité.
Non pas aussi directement que pour la couleur des yeux ou la taille en hauteur mais de façon indirecte sur la localisation de la prise de poids. Tant que le poids d’une femme est normal – IMC entre 19 et 24 – les cuisses sont légèrement arrondies mais pas excessives. C’est la prise de poids qui déclenche le stockage localisé des graisses féminines.
C’est pour cette raison que le meilleur traitement de la cellulite est préventif. Une fois installé et luxuriante, elle s’enracine et il faut se battre vraiment pour la réduire modestement.
Ainsi, en raison de l’hérédité, on retrouve souvent ce type de corps exagérément gynoïde et localement recouvert de cellulite chez la mère ou les tantes.
L’Hérédité est aussi ethnique, il y a des populations où la répartition gynoïde des cuisses est plus fréquente, c’est le cas des femmes méditerranéennes, orientales, sémites et quelques peuples africains comme les femmes hottentotes où cette répartition est caricaturale.
Ces femmes ont à la fois un enrobement massif de leur cuisses, associée à un cambrure extrême et telle que le haut des fesse soit horizontal et qu’il soit possible d’y poser un verre sans qu’il ne tombe.
Alors que les hommes sont radicalement différents avec un bassin et des cuisses étroites et sèches.
La seconde cause est hormonale
Il s’agit d’une hyper réceptivité aux oestrogènes, l’hormone de la féminité. Ce n’est pas tant une quantité excessive d’hormones mais une réceptivité augmentée. C’est l’équivalent de ce qui se passe pour la peau d’une blonde, d’une rousse ou d’une peau noire sous le même soleil. Une heure d’exposition ne change rien à la peau noire, fait rougir la blonde et brûler la rousse.
Comme cette réceptivité aux oestrogènes couvre tous les territoires de la féminité, y compris le psychisme et les comportements, on peut dire que certaines femmes sont plus femmes que d’autres et l’arrondi des cuisses est un des marqueurs morphologiques de cette féminité. Mais il y en a bien d’autres.
La 3eme cause est la prise de poids quand elle survient sur un terrain hormonal ou familialement prédisposé.
Dans ce cas, les cuisses vont stocker plus vite la graisse que le buste, épaules, taille ou cou.
Cette prise de volume est particulièrement sensible et forte pendant les 5 ou 6 jours de la période prémenstruelle. Si vous avez-vous-même de la cellulite et que vous avez des filles jeunes entre 13 et 18 ans, période d’irrégularité naturelle des règles, dites-leur pendant ces 5 ou 6 jours d’éviter de grossir en faisant de gros écarts alimentaires. La graisse des cuisses est une graisse à sens unique, elle pénètre dans ses territoires de prédilection et n’en sort que très difficilement. Et cette recommandation est encore plus prégnante lorsqu’elle concerne des jeune adolescentes sous pilule.
La 4eme cause est l’approche de la ménopause et tout particulièrement la préménopause au cours de laquelle la progestérone, hormone de la maternité, commence à s’épuiser avec retard de règles, des troubles de l’humeur, la tentation du sucre.